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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 14:57
 

Le vent fait frémir les feuillages,
Le vent fait courir les nuages,
Le vent murmure dans les roseaux
Des chants qui effraient les oiseaux.

 

Le vent fait tourner l'éolienne,
Le vent fait claquer les persiennes,
Le vent amène les orages
Et les tempêtes pleines de rage.

Le vent va par vents et marées,
Un jour très chaud ou très glacé…

Il nous emmène aux quatre vents
En suivant sa rose des vents.

 

Le vent se fait parfois farceur,
Il ralentit fort les coureurs…
Quand il ne les pousse pas au cul,
Il décorne tous les cocus…

Le vent modifie nos allures
En défrisant notre coiffure…
Souvent il le fait en coup d'vent
Pour qu'on soit cool ou dans le vent.

Le vent gémit ou manifeste;
Eole est son grand Dieu céleste

Qui l'oblige à toujours souffler
Car pour lui souffler n'est pas joué.

 

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 14:02

 

Je suis un homme multitâche,
Plus fort que le genre féminin,
Et quand je fais face à mes tâches
Je les assume de bon matin...

 

Quand j'entreprends de ne rien faire
Je me dépense sans compter
Dans des rêveries éphémères
Qui bercent mon oisiveté.

 

Quand j'entreprends d'être gourmand,
Je m'éparpille dans la ripaille
En oubliant qu'il est des gens
Qui meurent de faim sous la mitraille...

 

Quand j'entreprends d'être égoïste,
Je le fais dans mon intérêt
En attendant qu'un altruiste
Me distribue tous ses bienfaits.

 

Quand j'entreprends d'être hypocrite,
Je le fais mieux que "Saint' Nitouche"...
Je mens alors comme un jésuite
Qui a des louanges plein la bouche.

 

Quand j'entreprends d'être jaloux,
J'y mets de l'agressivité
Que je prodigue, comme un fou,
A tous ceux que je veux dompter.

 

Quand j'entreprends mon avarice,
Je le fais avec âpreté
Pour en tirer un bénéfice
Plus grand que ma cupidité...

 

Je suis un homme multitâche,
Qui ouvre son cœur à deux mains
En vous livrant, avec panache,
Quelques défauts du genre humain...

 

Je n'avais rien à faire, ce matin...Il fallait bien que je m'occupe à dire des mensonges...

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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 18:01

 

Il était planté là, la quittant pas des yeux...
Elle regardait ailleurs et avait l'air heureux...
Il espérait très fort qu'elle le remarquerait
Mais le long du trottoir, elle semblait égarée...

 

Pourtant, elle avait vu qu'il matait ses manières
Et qu'il était fin prêt, pour quelques numéraires,
A lui autoriser d'arpenter ce trottoir
Où il passait sa vie minable et dérisoire...

 

Mais oui, elle avait vu que ce beau maquereau,
Etait un souteneur soutenu des perdreaux
Qui attendaient de lui qu'il ne soit qu'un mouchard
Dénonçant les radins ou les petits roublards.

 

Alors c'est sans regret qu'en quittant son auto
Elle est allée vers lui sans prononcer un mot,
Et elle lui a donné la rançon destinée
A jouir, un court instant, d'un lieu pour stationner.

 

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14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 12:59

Ô toi, jolie paresse,
Quand vas-tu soulager
Les peines de mon stress
Qui ne pense qu'à bosser.

Et toi, méchant orgueil,
Quand vas-tu donc cesser
Ton entrainant clin d'œil
Pour me faire avancer.

 

Et toi, la gourmandise,
Quand vas-tu m'imposer
Les douces friandises
De rêves irisés.

 

Et toi, sale colère,
Quand vas-tu transformer
Mes injures journalières
En mots édulcorés.

 

Et toi, envie complice,
Quand vas-tu ordonner
A ma vieille avarice
De moins me dépenser.

 

Il n'y a guère que toi,
Apaisante luxure
Qui comprend mes émois
Et tout ce que j'endure...

 

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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 17:14

Ma participation pour les parchemins de bigornette où il s'agit de raconter son café du matin sans oublier de placer les mots: biscotte, bol, sucre, heure, banane et ananas...

 

C'est l'heure du café du matin...
Café au lait puis café noir...
Je prends alors mon vieux moulin,
Les grains, le filtre et l'entonnoir...

 

Dans le moulin je mets les grains
Puis je tourne la manivelle
En chantonnant avec entrain
" Que le progrès est chose belle."

 

Mais je dois vite déchanter
Car dans mon mode opératoire,
Je viens simplement d'oublier
De mettre en place le tiroir...

 

Sur le sol je vois le café
Répandu et broyant du noir...
Du coup je vais le ramasser
Pour le placer dans l'entonnoir...

Je prends alors la casserole
Où l'eau bouillante a débordé
Et, tandis que mes yeux somnolent,
Je la verse sur le café.

 

En attendant que passe la flotte
Et pour ne pas perdre de temps,
Je me beurre deux ou trois biscottes
Qui se cassent à tout bout de champ.


Puis je retourne à l'entonnoir...
Mais peu de marc y est présent...
Je sais, vous n'allez pas me croire,
Mais le filtre aussi est absent...

 

Pendant ce temps, mamie ricane...
Sa bouche est toute déformée
Par une superbe banane
Qui a le don de m'exciter.

Alors je lui prends sa socquette
Et la place dans l'entonnoir
Pour me faire un jus de chaussette
Qui apaisera mes déboires...

Quand enfin j'ai passé mon jus,
Je vais chercher le sucre en poudre...
Manque de pot je n'en ai plus,
Seuls deux morceaux restent à moudre.

 

Alors je reprends mon moulin
Pour briser les morceaux tenaces
Mais cette fois, je suis malin,
J'ai remis le tiroir en place...

 

Voilà comment tous les matins
Je me fais mon bol de caoua...
Comme je n'aime pas les pépins,
Je me l'envoie sans ananas.


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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 11:39

 

Quelle nuit, les amis !... Je n'ai pas pu dormir...
Mon objectivité a subi le martyr
Car elle dut arbitrer un combat incertain
Entre mes deux cotés masculin-féminin...

 

Mon coté masculin étant beaucoup plus fort
Roulait ses pectoraux de grand conquistador...
Mon coté féminin se sachant plus cruel
Comptait bien s'imposer en jouant des prunelles...

 

Au début du combat, je vis le masculin
Qui ne put s'empêcher de faire le malin...
D'emblée, il attaqua et en contant fleurette
Il tend au féminin une jolie pâquerette...

 

Le cruel féminin lui répond aussitôt
En effeuillant la fleur, dans son coin, en solo...
Il chante des foutaises puis joue tout son va-tout
En terminant son air d'un affreux "pas du tout".

 

Devant ce coup fatal, le masculin si fier,
Doit plier les genoux et les poser à terre...
Le cruel féminin se voyant implorer,
Baisse lentement sa garde et se croit libérer...

 

Mais c'est bien mal connaître mon coté masculin
Qui cherche sans arrêt à en venir aux mains...
Il se dresse d'un coup et d'une grande rudesse
Balance, au féminin, une douce caresse.

Mon coté féminin, surpris par la traîtrise,
Hurle à la tricherie; se perd en vocalises...
Du coup, mon masculin voulant temporiser
Vient lui fermer la bouche d'un malicieux baiser.

 

Quand je vis que le duel tournait au pugilat
Je suis intervenu pour mettre le holà...
Je les ai séparés chacun de leur coté
Et, pour avoir la paix, j'ai dis: "égalité"...


Mes deux cotés, alors, se sont serrés la main
Et, fair-play, s'enlacèrent jusqu'au petit matin...
Ils venaient d'oublier leurs querelles d'un jour
En basculant, chacun, du coté de l'amour.

 

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1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 19:18

 

Quand nous jouons au jeu d'échec,

Mamie me cloue souvent le bec…
Alors je dois abandonner,
Mais avant je vais l'embrasser.

 

Quand nous jouons à la bataille,
Mamie ne fait pas de détails…
Je vais me faire rhabiller,
Mais avant je vais l'embrasser.


Quand nous jouons au jeu d'famille,
Mamie me berne et m'entortille…
Alors je n'ai plus qu'à tricher,
Mais avant je vais l'embrasser.

 

Quand nous jouons au jeu de l'oie,
Mamie impose toujours sa loi…
Alors je m'en vais, écœuré,
Mais avant je vais l'embrasser.

 

Quand on joue au monopoly,
Mamie prend mes économies…
Alors je n'ai plus qu'à mendier,
Mais avant je vais l'embrasser.

 

Quand on joue "aux yeux dans les yeux",
Mamie trouble mon regard bleu…
Alors il me faut le baisser,
Mais avant je vais l'embrasser.

 

Quoi que je joue, même au rami,
Je suis perdant avec mamie…

Mais là où je peux pavoiser,
C'est que je gagne ses baisers.

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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 19:05

 

Les astrophysiciens ont dit que, cette année,
Ils allaient découvrir, dans notre voie lactée,
Une nouvelle planète identique à la terre
Et qu'ils se faisaient forts de prouver ce mystère.

 

Je leur dis, tout de go, que ce n'est pas la peine
Qu'ils aillent rechercher cette planète reine
Car ça fait bien longtemps que, moi, je l'ai trouvée
Et que, dans un réflexe, je l'ai photographiée.

 

Ce jour là, je partais visiter l'univers,
Dans mon Faster-than-ligth qui volait à l'envers...
Au lieu de m'emmener vers mon grand paradis,
Il naviguait en rond dans notre galaxie.

 

Me sentant tout paumé prés de l'étoile Phébus,
J'attrape ma radio que j'appelle "Motus"
Et je lance un appel de secours affolé :
"-Allo!... Ici papy, m'entendez-vous?...Parlez!..."

 

Et là, j'entends la voix d'un monsieur qui panique:
"- Allo!... Ici Poupa de la planète cubique!
Venez me secourir car je me sens glisser
Vers le néant tranquille des Hommes trépassés..."

 

Et là, je vois un mec qui semble mon sosie
Suspendu par les bras, accroché à la vie...
"- Lâche tout, que je dis, je vais te rattraper
Et si tu crois en moi, tu dois t'en réchapper."

 

Et voilà que le mec qui veut me faire confiance
Se lâche dans le vide en croyant à la chance
De trouver une main divine et secourable
Qui le mènerait droit vers une vie durable...

 

Je fais alors l'envol le plus beau de l'année :
Un looping de gymnaste adroit et entrainé
Qui me fait atterrir au pied du canapé
Où je m'étais couché après un bon souper.

 

Le nez dans mon bordas traitant d'astronomie,
Je me suis demandé pourquoi c'était mamie
Qui me tendait la main en riant aux éclats
De m'avoir vu tomber lentement du sofa.

 

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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 18:20



Bélier:

Mieux vaut rester au lit...Vous êtes lessivés...
Vos amours insensés ne font que vous crever.

 

Taureau:
A quoi bon ruminer des idées qui vous fâchent...
Si vous continuez vous risquez d'être vache.

 

Gémeaux:
Ne vous séparez pas de vos rêves entiers,
Autrement vous risquez de les faire à moitié...

Cancer:
Dans votre carapace, vous paraissez coincé...
Il faut, de temps en temps, vous en débarrasser.

 

Lion:
Plutôt que de rugir en lui faisant la cour,
Pensez que vous avez des pattes de velours.

 

Vierge:
Bien trop immaculée!...Il faut vous ressaisir!...
Vous devez vous souiller en prenant du plaisir.

 

Balance:
Vous êtes, au repos, symbole de justice,
Mais quand vous balancez, moi je dis: "c'est du vice"...

Scorpion:
Montrez-vous, en amour,généreux et bon prince...
Faites-lui des bisous en baladant vos pinces.


Sagittaire:

Le tord que vous avez c'est de vous croire centaure...
A vous seul vous pouvez jouer les picadors...


Capricorne:
Une tête de bouc, une queue de poisson !!!!????
Si cela vous ennuie, tentez une inversion !

 

Verseau:
Si vous vous sentez las de faire le porteur d'eau,
Vous pouvez, à casto, trouver de bons tuyaux.

 

Poisson:
Avez-vous réfléchi que, sans nageoire caudale,
Vous feriez du surplace en servant à que dalle...
Si vous avez reçu cette queue en cadeau,
C'est pour vous condamner à frétiller dans l'eau.

 

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28 décembre 2008 7 28 /12 /décembre /2008 16:00

 

 

Après recherche de ce titre sur le net, je suis tombé sur plusieurs sites qui affichaient tous le même texte en prose d'un auteur inconnu...
Histoire de me passer le temps, en ce dimanche, j'ai voulu plagier l'idée en rimes en respectant au mieux la prose de l'auteur.

 

 

Cette histoire s'oppose à "l'Amour et la Folie" de Jean de La fontaine, où le fabuliste voit la Folie servir de guide à l'Amour...

 

Correction du vendredi 2 janvier 2015

En ce jour heureux, l'auteur du texte en prose " L'invitation à la folie" que j'ai converti en rimes ci-dessous à partir d'une version française en 2008 ne nous sera plus jamais inconnu.

Il s'agit de Monsieur Davide Saliva qui a édité cette belle histoire originale en Italie pour notre plus grand plaisir.

En voici la preuve:

https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=5sDs-ierwUc

 

La Folie, un beau jour, invita des amis
A jouer à cache-cache autour de son logis...
Elle décida alors de compter jusqu'à cent
Afin que ses compères se trouvent un lieu décent.


La Peur et la Paresse étant mauvais joueurs
Refusèrent l'invite et s'en allèrent ailleurs...
On vit l'Empressement qui en courant partout
Se trouva une planque ne valant pas un clou.

 

Pendant que la craintive et belle Timidité,
Dans une touffe d'arbre, alla se réfugier,
La Joie toujours ravie de montrer son entrain
Se figea, au grand jour, au milieu du jardin.

 

Tandis que la Tristesse se mit à pleurnicher
Car elle ne trouvait pas d'endroit pour se cacher,
L'Envie et le Triomphe allèrent s'aguicher
En s'allongeant, lascifs, derrière un gros rocher.

 

Quand enfin la Folie fut parvenue à cent,

On vit le Désespoir se faire du mauvais sang
Au point de se clouer auprès de la Douleur
Dans l'endroit réservé aux sanglots et aux pleurs.

 

La première trouvée fût la Curiosité
Qui, à cent, se propulse en dehors du terrier,
Pour voir qui, des amis, seraient le premier pris,
Sans même s'étonner de sa belle ânerie.

 

Quand tous furent trouvés, vint alors la Panique
Qui se mit à crier de façon hystérique :

"- Mais où est donc l'Amour!...Où s'est-il débiné!...

A-t'il eu l'intention de nous abandonner?!!!...

 

On le chercha partout, et par monts et par vaux...
On crut même le voir dans le ciel tout là-haut...
Il s'était réfugié dans un rosier grimpant

En espérant trouver la Paix pour très longtemps.

 

Mais, dès lors, la Folie se mis à bastonner
Les branches du rosier aux épines acérées.

Soudain elle entendit hurler le Cupidon
Qui sorti du rosier les yeux pleins d'aiguillons...

 

Elle implora l'Amour de pardonner son geste...
Qu'elle n'aurait plus jamais, avec lui, la main leste...
Qu'elle voulait, pour toujours, suivre le bon chemin,
En se faisant l'esclave de l'Amour souverain.

 

Alors, l'Amour aveugle accepta la prière
En obligeant l'impure à se mettre derrière
Ses pas de malvoyant qui titubent un peu
Mais n'ont aucun besoin de folle guidant ses yeux.

 

Mais pourquoi La Fontaine décida, un beau jour,
Que la Folie serait un guide pour l'Amour?...

 

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