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23 novembre 2007 5 23 /11 /novembre /2007 11:52

un-amour.jpg 

Aimer, c'est voir la vie en face
Et la vivre passionnément
En saisissant l'instant qui passe
Pour le goûter intensément.
 
 
Mais ce n'est pas la vie d'en face
Où souffrent de nombreux enfants
En saisissant le pain qui passe
Pour le manger rapidement.

pain.jpg

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22 novembre 2007 4 22 /11 /novembre /2007 09:45

 

Pourrais-tu, s'il te plait, m'apporter quelques rimes
Quand tu seras bien pleine dans les deux jours prochains.
Ça fait bien trop longtemps que, sans toi, je déprime
En ne te voyant pas effacer le crachin.
 
Fait un petit effort en donnant à mes nuits
Le soleil qui me fuit les jours où tu t'endors.
Si tu combles mes voeux je deviendrai celui
Qui te fera briller en te recouvrant d'or.
 

 

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20 novembre 2007 2 20 /11 /novembre /2007 08:42
Pourtant, tous mes matins
Pour bouger mes idées,
Je me fais un quatrain
Qu'ensuite je vais chanter.
 
Pour cela, c'est facile ;
Je me cherche une image
Et, comme un imbécile,
J'y colle du ramage.
 
Mais ce matin, ça merde !
L'image ne m'inspire pas
Et mes rimes se perdent
En vers qui ne vont pas.
 
 
 
 
J'ai pourtant essayé
En me concentrant fort.
Mais je n'ai pu trouver
Que ces maigres accords.
 
 
" Quand le soleil m'agresse
Des jambes jusqu'au cou,
Je rentre et je m'empresse
D'aller tirer un....rideau."
 
Mais la rime est mauvaise !!??
Le vers n'est donc pas bon !
C'est comme ça quand on....fatigue.
J'arrête de faire le....poète.
 
 
Si vous avez trouvez
Les rimes qui vont bien,
C'est que vous possédez
Un esprit bien coquin.
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18 novembre 2007 7 18 /11 /novembre /2007 11:02

Vous qui êtes là-haut, loin de ma galaxie,
A mater les humains et leur terre bleuie
Approchez-vous un peu pour, au moins, m'empêcher
De jouer aux allumettes et de les enflammer.

Je suis là, bien peinard, tout au bout de la flèche,
Et c'est pour déconner que j'allume la mèche
D'un pétard atomique qui, d'un coup, me fera
Supprimer ma planète sans que cela se voit.

Après tout, une étoile, tout comme une planète,
Dans l'immense univers, n'est qu'un point qui végète
Et qui, un jour ou l'autre, dans les cieux, pétera
En prenant les couleurs d'une Supernova.

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16 novembre 2007 5 16 /11 /novembre /2007 17:37
 
Attention: texte long et si vous vous barbez,
Prenez donc la zappette et allez vadrouiller.
 
Au cours de ma carrière professionnel que j'ai passée dans une société de recherche et de développement, je fus affecté, un beau jour, dans le département numéro 55 baptisé alors " Dispersique et Contre-mesure".
 
Je vais vous expliquer ce que nous y faisions
Cinq journées par semaine pendant quatre saisons.
 
Avant tout, il me faut définir ces deux mots
Et pour cela je prends un illustre dico
Qui a la prétention de semer à tout vent :
Le Larousse illustré si clair et si savant.
 
Voyons donc :"Dispersique"…Horreurs et damnation,
Ce mot n'est pas inscrit dans l'énumération.
"Dispersif"…"Dispersion"…Mais pas de Dispersique!!!
Je suis un inconnu du monde "Larroussique"
Et je sers une science qui n'est pas reconnue
Des encyclopédistes… Ça c'est inattendu !…
Ils s'accordent le droit de semer à tout vent
Mais refusent que d'autres est les mêmes penchants.
 
Car nous aussi on sème, on sème avec amour
La micro-particule aux si jolis contours.
On sait la disperser, au gré de nos clients,
Dans les airs, dans le vide et même dans les champs.
 
Rassembler la poussière est une action facile,
Il suffit d'une pelle et d'un balaie docile,
Mais l'émettre, la souffler, l'éparpiller enfin
N'est pas à la porté du simple citoyen.
Maîtriser un débit, quand on veut, où on veut,
Nous pouvons vous le faire…N'est-ce pas fabuleux!
 
Chez nous, la particule, on la met en formule.
Il est impératif qu'elle réponde aux calculs.
Si elle s'y refuse…là, on la manipule
Et plus elle est coriace et plus elle nous stimule.
On la broie, on la moud, on la chauffe, on l'écrase.
On la met dans l'acide, on la noie dans des bases.
On lui fait avouer son pouvoir absorbant
Aux ondes infrarouges… Là j'admet, c'est méchant…

Mais il faut pardonner à nous autres chercheurs!…
Après tout, nous ne sommes que des inquisiteurs
Assoiffés de raisons et rigueurs sans scrupules…
Pourquoi faudrait-il donc chérir la particule?
 
Là n'est pas la question…Rappelons simplement
Que l'objet du papier est le département.
 
Si vous en êtes là, prenez une pause café avant de continuer.
 
Voyons: "Contre-mesure :…"mesure destinée…
(je vous le donne en mille, Emile) à s'opposer
A une autre mesure (Larousse est astucieux)
Ou à un adversaire, (ce qui est déjà mieux
Mais trop succinct, je crois, pour vraiment satisfaire
Votre envie de savoir sur notre savoir-faire)
 
Je vais donc vous donner la bonne définition:
"Moyen de couillonner tout type de détection."
C'est y clair et précis?… Voulez-vous un modèle?…
Un modèle!…Bon d'accord…Je vous le sort tel quel !
 
Je suis dans mon missile sur une route à deux voies.
Je roule à cent soixante car je n'ai pas le choix,
(Ma tire fait cinq bourrins, ch'peux pas monter plus haut).
En face y a des cons qui font leur numéro.
En morse, avec leurs phares, ils me disent "Danger,
Antimissile radar soigneusement planqué."
Ils font sans le savoir de la contre-mesure…
Qui couillonnent le radar?…Les phares des voitures.
 
Chez nous, au 55, on ne prend pas de phares
Pour piéger l'infrarouge ou les ondes radars.
On prend la particule dont je vous ai parlé…
On se cache derrière et on est protégé
Des missiles ennemis qui soudain aveuglé
S'en vont péter ailleurs que sur nos bons guerriers.
 
Accordez-vous une nouvelle pause.
 
Oh! Que je t'ai aimé ma belle particule.
Grâce à toi, "Dispersique" s'écrit en majuscule.
Je suis si fier de toi qu'à partir de lundi
Je copierai ton nom dans tous mes manuscrits.
Et si je t'associe à la contre-mesure
Ce n'est pas par souci de te faire l'injure
De petite couillonneuse ou autre synonyme…
Mais pour mieux te montrer à quel point je t'estime.
 
Un jour, si j'ai le temps, je t'écrierai des vers…
"L'hymne à la particule au pays des poussières."
Ce sera un éloge pour le département
Et un très bon moyen de jouer l'éloquent.

La rime me permet quand je n'ai rien à dire
De poser des couleurs à des mots en délire.
Et comme un bon chercheur doit savoir délirer,
Je peux à tout moment de mettre à rimailler
En mettant mon esprit loin de la poésie
Pour chanter sottement un moment de ma vie.
 
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14 novembre 2007 3 14 /11 /novembre /2007 16:03
Je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi,
Il fonctionne si bien sans un mode d'emploi.

Certains me prouveront que si ça peut marcher,
C'est qu'il y a dedans des ondes bien cachées
Qui font que son action n'est jamais affaiblie,
Même si, par moment, il tourne au ralenti.

Je crois que cet engin aussi bien étudié
A deux énergies rares: l'amour et l'amitié"
 
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13 novembre 2007 2 13 /11 /novembre /2007 17:28
 
Elle se fout de l'amour, se moque du désir…
Donner de l'affection est son petit loisir
Qu'elle vit au jour le jour sans jamais s'imposer
A celle ou à celui qui voudrait un baiser.
 
Elle voudrait tout autant donner que d'accepter
Un geste d'amitié, un regard, un toucher
Ou un profond respect plein de délicatesse
Car cette dame là, s'appelle la tendresse.
 
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11 novembre 2007 7 11 /11 /novembre /2007 13:20
 
Aujourd'hui, j'ai ma crise. Je suis un anti-tout
Pour avoir mal dormi à cause d'un toutou.
Je suis le signe moins qui repousse le plus.
Comme un anti-canin, je maudis l'anti-puce.

Je suis anti-coffee au petit déjeuner
Et anti-poétique quand je suis mal luné.
Je suis anti-croyant au bon dieu des cabots
Et anti-démocrate à tout leurs libres sauts.

D'ailleurs j'ai l'antidote pour le décourager
A faire l'antipodiste agile à voltiger.
Je lui gueule dessus bien plus fort qu'il n'aboie
Et mon anti-détente fait qu'il se rassoit.


Je sens que ma semaine va être anti-paisible
Et que je suis parti pour péter un fusible
Car en plus du toutou qui se laisse agiter
On aura le chambard à l'université,
A la SNCF, à la RATP
Et, même dans la foulée, aussi chez les gaziers ! 

Eux aussi ils s'agitent, on ne sait trop pourquoi ?
A coup sûr, ils voudraient qu'on pleure ou s'apitoie
Sur la dure condition de leur job inhumain
Qu'ils ont pourtant choisi sans leur forcer la main.
 
Tous ces anti-boulots qui sont une poignée,
Vont bloquer un pays qui voudrait travailler
Sans subir l'anarchie que prônent les syndicats
D'une minorité d'anti-prolétariat.

Et pourquoi, s'il vous plait cette anti-liberté
De donner à chacun le droit d'aller bosser ?
Serait-ce la garantie d'emploi qui vous protège
Ou bien de changer tout, mais pas vos privilèges.
 
Vous qui vous sentez mal dans la fonction publique
Aller dans le privé voir si c'est l'amérique.
 
Je suis loin de vouloir être un anti-gréviste.
La grève je l'ai faite deux fois en quarante ans,
Alors que vous, messieurs, les anti-réformistes,
Vous l'a faites souvent, au moins une fois par an.
 
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9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 11:58
Aujourd'hui ça va pas,
Je suis mal réveillé
J'en ai ras la chéchia,
Je suis très mal luné.
 
Je me suis couché tard
Et n'ai pas pu rêver
A cause d'un clébar
Que l'on m'a refilé.

C'est le chien de ma fille,
Un caniche agité
Qui jamais ne roupille
Quand je suis alité.
 
Alors pour me venger,
Quand il dort tout le jour,
Je lui casse les pieds
Par des rimes d'humour.
 
Mais il ne comprend pas
Ce que je lui expose.
J'en ai ras la chéchia
De lui parler en prose.
 
"Va couché, viens ici
T'en va pas, bouge de là,
Mais reste donc assis
Tranquille sur le sofa."

Maintenant ça va mieux.
Je me suis défoulé.
Je pose ma chéchia,
Et je vais me coucher.
 
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8 novembre 2007 4 08 /11 /novembre /2007 17:16

Le ciel est toujours bleu et la mer me grise.
Le soleil me caresse, le vent me fait la bise.
Pourquoi dois-je sucer toujours des friandises
Quand je sais, qu'au boulot, les soucis vous enlisent ?
Alors, pour apaiser vos tracas répétés
Je bois à vos travaux et à votre santé

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