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24 janvier 2008 4 24 /01 /janvier /2008 15:50
chemin--e.gif

Le temps était bien gris. Le soleil fatigué
Laissait faire son travail à une cheminée…
En voyant la fumée qui traçait son sillage,
J'aurai voulu partir aussi dans les nuages.
 
Je voulais m'envoler et détendre mes ailes
En chantant les louanges des nuages et du ciel.
Mais elles ne voulurent pas que mon corps se soulève
Et que je puisse enfin assouvir ce beau rêve.
 
Alors sont apparus des rayons de soleil
Qui m'ont chauffé le cœur en me brûlant les ailes.
Ils m'ont revigoré, effaçant le cafard
De ne pouvoir voler dans ces cieux si blafards.
 
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23 janvier 2008 3 23 /01 /janvier /2008 16:45

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"L'amour et l'amitié" était en deux mille sept
Le thème réclamé au printemps des poètes.
Voilà que cette année c'est "l'éloge de l'autre"…

C'est un vaste sujet peu différent de l'autre
Car il faudra encore dire "je t'aime" à gogo
A un tas d'inconnus en rimes et sans ragot.

Là je suis mal barré…Comment cerner ce thème!..
Je suis un pauvre mec qui dit jamais "je t'aime";
Alors, comment pouvoir changer mon naturel
Pour fredonner, sans cesse, ces mots intemporels.

La seule solution serait de me forcer
Mais ma sincérité se verra remplacée
Par une fausseté garnie d'hypocrisie
M'obligeant à jouer toujours la comédie.
 
Bien que la comédie ne me déplaise pas,
Je ne pourrais jamais me changer en Juda
Qui osait dire "je t'aime" au christ, son ami,
Afin de lui monter qu'il aimait bien autrui.
 

Mais je vais essayer de tenter ce challenge
En devenant demain aussi gentil qu'un ange
A l'esprit conciliant tout comme l'est le votre,
Et sans tartufferie, pour glorifier les autres.


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18 janvier 2008 5 18 /01 /janvier /2008 15:40
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Voilà ce qu'a écrit Karine, ma fille, en août 2005 en s'imaginant le désastre.
 
L’Horizon Vertical
 
L’eau s’est allongée, étirée,
Retirée
Elle a reculé, reculé
Puis elle a disparu.
L’azur s’est déformé, comprimé,
Dépouillé
Il est remonté, remonté
Il n’est pas revenu.
 
L’horizon est devenu vertical,
Le ciel de plomb. Il se balance
Sur la mer, acide comme une ardoise.
Les flots noircis s’ouvrent et spiralent,
A l’aplomb, là où volute le silence.
Plus aucun vent ne rit, ni ne se croise.
 
Les secondes s’engourdissent
Sur le fil du temps suspendu,
Latent. Seule la roche s’éternise.
Le large étriqué se rend complice
De la peur étendue,
Minérale. La nacre irise
 
L’espace figé.
La mort parsème, écaille et se répand,
Opalescente sur le sable.
Le mouvement s’arrête, naufragé.
La mer méandre, lovée en serpent
Sous la voûte qui s’étiole, malléable.
 
L’horizon s’est renversé,
Immobile, indéchiffré.
Les mats, en garde à vent, sont alignés,
Comme on rend un dernier salut.
Les voiles se sont couchées,
Le pavillon baissé, déchiré,
Sous le coucher du soleil prématuré,
Aux rayons éperdus.
 
Une dernière étoile s’achève
Et la nuit sombre,
Granitique.
Dès lors, un cri de géant se lève,
Un chœur de l’ombre,
Elliptique.
 
Le cœur s’étrangle,
L’épaule se glace,
Le souffle est court et les mots se dérobent.
L’horizon sangle,
Bride, s’écartèle et casse
Sous l’océan trop lourd du globe.
 
Et le vent claque,
Violant la mer
Sous les cieux qu’on abat.
Mise à sac,
Sous la clémence de l’univers,
La mer s’effondre, dans un grand fracas.
 
Cristalline dans son dernier cri,
Elle vide sa honte au Tsunami.
 
Karine Blondeau

Après avoir lu et relu cet écrit délirant , j'en étais tout retourné et je me suis laissé aller au gré des vagues de la raison.
 
Quand l’horizon horizontal
M’est apparu tout vertical
Je me suis dit que l’horizon
Avait dû perdre la raison.
 
Mais quand l’horizon vertical
S’est remis à horizontal
Je me suis dit que ma raison
Etait en pleine déraison.
 
Alors qui a vraiment raison ?
La raison ou bien l’horizon.
Il faut être un malade mental
Pour voir l’horizon vertical.
Moi qui suis souvent aviné,
Je le vois plutôt incliné.

homme_ivre.jpg
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18 janvier 2008 5 18 /01 /janvier /2008 15:06

carlos.jpg

Je me souviens qu'un jour, j'ai pu te côtoyer
Quand tu vins dans ma ville, animer un dîner.

Sous un grand chapiteau tu te faisais attendre
Tandis qu'impatiemment, nous, on voulait t'entendre.
 
Nous étions si presser de te voir sur la scène
Que nous scandions ton nom pour que tu nous emmènes
Dans tes rythmes entraînants et ta folle gaieté
Que nous attendions tous, tant nous voulions chanter,
Se trémousser et rire à tes bouffonneries
Et aussi s'esclaffer à tes plaisanteries.
 
Voilà que maintenant tu as quitté scène
En laissant derrière toi beaucoup de gens en peine,
Mais qui te garderont de la reconnaissance
Pour ton sens de l'humour, ton entrain, ta jactance
Qu'il me plaisait d'entendre quand tu faisais le bête
Auprès de tes complices que sont les grosses têtes.

Tes histoires vont manquer, mais puisque tu me laisses
Un joli répertoire de chansons sans tristesse
Laisse moi te donner d'un geste solennel
Mes applaudissements pour un dernier rappel.

Photorécitcarlos
Vidéo envoyée par luckydit

 

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11 janvier 2008 5 11 /01 /janvier /2008 12:21
hibernation.jpg 
Dieu que ça fait du bien de prendre du repos
Et de ne plus blogger en ces temps hivernaux.
Je me crois un nounours en cure d'hibernation
Qui met tout son esprit à la congélation.
 
Plus de rimes à trouver, plus de songes à rêver,
Plus rien, qu'une envie folle de ne pas innover…
 
Se laisser inactif, oublier le boulot,
Ecouter des chansons que donne la radio.
 
Ignorer les infos, aller se balader
Sous la pluie, dans le vent, afin de musarder.
 
Ne plus ouvrir les yeux pour ne plus voir son âme
Laisser voguer peinards ses neurones qui rament.

Ralentir la fréquence de son cœur agité.
Se mettre sous la couette de l'inutilité.

Voilà la seule façon de trouver l'énergie
Qu'il me faudra, demain, pour renaître à la vie.
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29 décembre 2007 6 29 /12 /décembre /2007 18:56
eps-au11.jpg
Plus de peur que de mal.

En descendant au rez d'chaussée
Ça puait fort dans l'escalier!
C'était une odeur de pourri
Qui sentait la poissonnerie.
 
Alors je me suis inquiété
Et mon nez s'est mit à chercher
La source vive du purin
Qui incommodait mon tarin.
 
Ça venait d'un appartement
D'un homme seul et peu causant.
J'ai appuyé sur sa sonnette
Pour qu'il me montre sa binette.
 
Mais voilà qu'il ne répond pas
Alors que sa voiture est là.
Je vais sonner chez la voisine
Car quelque chose me turlupine.
 
"Non, me dit-elle, je l'ai pas vu
Depuis deux jours, et insinue
Qu'il doit être mort pour de bon,
Et que c'est ça qui sent pas bon."
 
Du coup, j'appelle les pompiers
Je leur dit "ça sent le fumier
Chez un voisin, et que je crains,
Qu'il soit mort comme un pauvre chien."
 
Quand les pompiers flairent le bouquet
Je les vois devenir inquiets.
Ils se précipitent au balcon
Du rez de chaussée, sans façon.

C'est alors que le trépassé
Apparaît derrière sa croisée
Tout étonné que des pompiers
Viennent ainsi lui casser les pieds.
 
"- Mais vous ne sentez pas l'horreur
Qui pue chez vous, qu'on dit en cœur…
En plus, on a souvent sonné
Et jamais vous ne répondiez."
 
Et savez-vous ce qu'il nous dit
Ce peu causant tout étourdi.
"- Je vous demande bien pardon
Mais hier j'ai fais du poisson."
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28 décembre 2007 5 28 /12 /décembre /2007 15:59

TNT

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Entre Noël et jour de l'An,
La France tourne au ralenti.
Je fais comme elle et en dormant
Je laisse au repos, mon esprit.
 
Je laisse tomber mes vérités,
Les certitudes de moi-même...
Mon ego n'a plus de fierté
Et je me fous de mes problèmes.
 
Pourtant j'ai un ennui sérieux!
J'ai la zapette de la télé
Qui ne marche qu'un coup sur deux
Ce qui m'oblige à me bouger.
 
J'ai aussi l'image qui décroche
L'écran s'éteint et puis s'allume
Mais en lui filant une taloche
Il devient flou et soudain fume.

Je crains que tout cela n'explose...
Il vaudrait mieux tout arrêter,
Surtout que la télé m'impose
Un explosif: la TNT
 
Alors mieux vaut faire autre chose
Et laisser tomber la télé…
...Et si j'allais prendre une dose
De somnifère pour délirer !..
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27 décembre 2007 4 27 /12 /décembre /2007 20:27
1488.jpg

Je ne connaissais pas le moulin de Reviers.
Maintenant je peux dire que j'y ai mis les pieds.
C'est un endroit charmant qui flatte les prunelles
Et qui m'a fait rêver en y passant Noël.

Le moulin de Reviers est un lieu de vacances
Qui a l'insigne honneur d'être Gîtes de France.
L'accueil est convivial et vous ouvre la voie
Vers la douce impression de se sentir chez soi.
 
D'ailleurs le père Noël ne s'y est pas trompé.
C'est dans ce paradis qu'il finit sa tournée
En posant ses valises et tel un vieux gourmand
En y faisant son trou d'un bon calva normand.
 
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22 décembre 2007 6 22 /12 /décembre /2007 20:46
champ.jpg 
En vertu des pouvoirs qui me sont conférés
Je décrète qu'il est temps de ne plus délirer
En raison de Noël qui m'envoie en vacances
Dans une Normandie où l'on y fait bombance.
 
Pourtant je me demande si il fera beau temps!
P't'être ben qu'oui, p't'être ben qu'non, mais normand sûrement…
Mais qu'importe le temps si la région est belle
En m'offrant sa nature, en cadeau, pour Noël.
 
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21 décembre 2007 5 21 /12 /décembre /2007 19:03
 ecran-pere-noel-amoureux.jpg
 
Maman Noël est triste car son bon vieux mari
Va devoir la quitter pour gâter les petits
Qui l'attendent sur terre et qui ont commandé
Bien plus que son traîneau ne pourra transporter.
 
Une nouvelle fois, il sera en surcharge
Car elle s'est aperçu qu'il voit toujours trop large.
Elle suppose aussi, que pour se réchauffer
Il charrie du vin chaud et du pousse-café.
 
Elle sait aussi très bien qu'il va à tout berzingue
Et qu'il conduit ses rennes, sans arrêt, comme un dingue.
Elle craint, qu'avec son âge, il n'ait plus sa raison,
Que les flics l'arrêtent et le mettent en prison.

Maman Noël alors serait débarrassée
D'un mari qui turbine qu'un seul jour dans l'année.
Elle pourra, enfin seule, s'acheter un habit
Qui la différencie de son bon vieux mari.

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